« 2 fers au feu »
Avec cette formule, Michel Pedron résume bien son activité de bénévole à la Fondation.
Avec cette formule, Michel Pedron résume bien son activité de bénévole à la Fondation. À l’heure de la retraite, en 2017, alors que la question de la précarité énergétique avait fait partie de son champ professionnel, Michel a souhaité poursuivre son action en faveur du logement et s’est retrouvé encore plus présent sur le terrain auprès d’associations partenaires de la Fondation auxquelles il prêtait déjà main forte. « Sans hésiter, je me suis engagé dans les chantiers solidaires que mène la Fondation sur le territoire breton, souvent en partenariat avec l’association « Un toit c’est un Droit » ou les Compagnons Bâtisseurs. Finaliser un chantier, permettre aux habitants de se sentir vraiment chez eux dans une maison où les travaux de finition sont terminés, c’est important. Achever d’embellir une salle de bains, une chambre, c’est permettre aux personnes de vraiment tourner la page et de repartir. »
L’été dernier, pas moins de 4 chantiers solidaires étaient programmés : peu à peu, grâce au bouche-à-oreille, les sollicitations et les propositions se multiplient. « La Fondation a monté un partenariat très intéressant, elle fait l’intermédiaire entre les promoteurs locaux qui ont régulièrement des biens qui restent vides parfois plusieurs années avant d’être démolis et l'association Un toit est un droit qui milite en faveur d'un toit pour toutes et tous. Grâce à la Fondation, nous intervenons dans ces maisons pour les rendre habitables et des personnes en situation très précaire peuvent être logées dignement pendant plusieurs mois. En plus, ces chantiers de rénovation sont aussi des chantiers d’insertion car nous travaillons avec des jeunes éloignés de l’emploi ou des jeunes migrants. »
À entendre Michel évoquer les liens qui se tissent sur chacun des chantiers et la satisfaction que procure le partage du savoir, on ne peut qu’être convaincu. « Quand on repasse devant les maisons et qu’elles sont habitées ; quand on partage un café avec l’habitant, une fois les travaux finis, on se dit que c’est vraiment important que la Fondation permette tout ça ! Je me sens utile, comme les jeunes avec qui je travaille sur ces chantiers. » Pas besoin de demander à Michel s’il compte poursuivre son bénévolat. Quant à son agenda, sans nul doute, d’ici la fin de l’année, il sera rempli.
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