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Au Sri Lanka, 9 maisons pour 9 familles pauvres

37 personnes, dont 17 enfants ont désormais des conditions d’habitat dignes et sûres.

Dans le district de Trincomalee, au nord-est du pays, où l’association humanitaire C.I.E.LO intervient depuis 2016 en collaboration avec l’association sri lankaise RECDO, la Fondation Abbé Pierre a soutenu financièrement la construction de 9 maisons et sanitaires pour 9 familles rurales très défavorisées. Le partenaire local de C.I.E.LO, l’association sri lankaise RECDO, a parfaitement joué son rôle, notamment concernant l’information aux familles, l’identification d’ouvriers de la construction fiables et la supervision des travaux.

Ces maisons signifient une amélioration réelle et tangible de leurs conditions de vie, notamment en termes de qualité et de superficie de logement, d’électrification, d’assainissement et de santé mais également en termes économiques, de lien social et familial et d’harmonie au sein des couples. Pour les 9 maisons construites par le projet, les travaux auront duré 10 mois au total, entre fin octobre 2023 et début septembre 2024. chaque famille a pu choisir la couleur de sa maison parmi une gamme d’une demi-douzaine de coloris. 

Les bénéficiaires ne vivent plus dans des logements indignes et insalubres. Ils peuvent ainsi consacrer leurs énergies et leurs moyens financiers à d’autres projets de vie.

 « Je vis avec ma femme et ma fille. Je suis pêcheur mais je n’ai que très peu d’équipement et je ne retire que 400 à 700 roupies par jour (1,10 € à 2 €). Dans mon ancienne maison, il y avait très souvent des serpents et l’eau rentrait à l’intérieur quand il pleuvait. Nous sommes très heureux car grâce à notre nouvelle maison, j’ai l’esprit plus tranquille et je n’ai plus à essayer d’économiser pour offrir un toit à ma famille. Jusqu’à ma mort, je n’oublierai jamais ce que vous avez fait pour nous. »

Rilwan, pêcheur dans le village de Kappalthurai

« Je suis chauffeur dans le secteur de la construction. Je dois aller travailler à Colombo car je ne trouve pas de travail ici. J’y vais 5 ou 10 jours par mois, ce qui ne me permet pas de gagner plus de 2 000 roupies par jour (6 €). Avec cette nouvelle maison, nous sommes moins stressés, ma femme et moi, car nous pouvons mieux utiliser les quelques économies que nous faisions en vue d’un nouveau logement à d’autres dépenses, comme l’alimentation ou les fournitures scolaires. Nous envisageons aussi d’avoir d’autres enfants car nous pouvons mieux les loger désormais. En plus, avant, mes amis et mes parents qui ne vivent pas ici ne venaient jamais nous voir. Il n’y avait pas de place pour les loger et la maison n’était pas accueillante. Maintenant, c’est bien différent. Les parents de ma femme sont venus pendant 6 jours de suite dernièrement. Mon fils me dit aussi « Thahtta (papa), maintenant je dors bien même en saison des pluies car je ne me réveille plus tout mouillé comme dans l’autre maison. »

Famille Banuka Lakmal

Une extension du projet à 5 nouvelles familles très défavorisées vivant sous le seuil de pauvreté dans ce même village de Kappalthurai, est d’ores et déjà dans la phase de recherche de fonds.

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