En sécurité dans son logement
La Fondation a financé en partie la rénovation de la toiture qui menaçait de s’écrouler chez une retraitée très modeste.
Les travaux se sont terminés au début du mois de novembre, un an après l’arrêté de mise en sécurité pris par la commune de Castelnaudary.
Mme P., retraitée âgée de 71 ans, est enfin en sécurité dans son logement, une maison de 100 m2 avec un étage, acquise en 1992. C’est son beau-fils qui avait sollicité l’aide de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH), très inquiet par l’état de la toiture qui menaçait de s’effondrer.
« Les tuiles tombaient avec les coups de vent et la toiture s’affaissait… ça nous inquiétait beaucoup, ça devenait vraiment dangereux. J’avais cherché des aides de mon côté, mais je n’y arrivais pas. Dès qu’Urbanis nous a aidés, le dossier a avancé très vite. C’est eux qui nous ont parlé de la Fondation Abbé Pierre, je connaissais de nom, mais je ne savais pas qu’il pouvait nous aider. Il doit y avoir beaucoup de monde comme ma belle-mère, qui ne peuvent pas faire faire des travaux aussi lourds financièrement.
Je suis monté sur l’échafaudage quelques jours avant la fin du chantier, j’ai vu tout ce qui avait été changé, ça n’a vraiment plus rien à voir ! On est vraiment soulagé », précise le beau-fils qui vit à 5 km de chez sa belle-mère.
La Fondation a financé à hauteur de 34 % la rénovation complète de la toiture et l’isolation du logement, en complément de l’Anah et de la caisse de retraite de la propriétaire. C’est Urbanis qui s’est chargé du montage du dossier de financement et qui a accompagné l’habitante pendant toute la durée des travaux pour lesquels la propriétaire n’a eu aucun reste-à-charge.
« C’est la première fois que nous travaillons dans l’Aude avec la Fondation Abbé Pierre qui a été très aidante, non seulement sur le plan financier pour boucler le dossier, mais aussi dans sa relation avec la commune. Son indépendance nous est très précieuse. Dans ce projet qui a pris un an, nous avons réussi finalement à mettre tous les acteurs autour de la table », précise Romain Clerbout, chargé de mission à Urbanis Nîmes.