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L'édito du 12 décembre

Chers Amis,

Plus de 2 000 enfants vivent dans la rue en France. Et encore, nous ne parlons ici que de ceux dont les parents appellent le numéro d’urgence 115 et à qui aucune solution n’est proposée faute de places d’hébergement disponibles. Des familles qui sont dès lors contraintes de se réfugier là où elles le peuvent, dans des conditions de vie abominables.

Face à ces situations de détresse, tout doit être fait pour apporter des conditions de vie dignes à chacune et chacun.

C’est ce que s’emploient à faire de nombreux salariés et bénévoles, qui ne baissent pas les bras et font vivre au quotidien les valeurs de partage et de solidarité que la Fondation a toujours incarnées à leurs côtés. Je pense notamment aux équipes des dizaines de Boutiques Solidarité et Pensions de famille que la Fondation accompagne et finance, à celles et ceux qui permettent aux plus vulnérables de trouver un toit, de se sentir soutenus et de partager un peu de chaleur. Je tiens ici à les saluer et les remercier pour leur détermination et leur engagement.

Mais il faut aller plus loin. La puissance publique nationale comme locale doit s’engager avec force pour que cessent ces détresses. En attendant la nomination d’un nouveau gouvernement et d’un ou d’une ministre du Logement, la Fondation rappelle que tout doit être fait pour que personne ne soit contraint de vivre à la rue. Qu’il est par ailleurs urgent d’améliorer les conditions de vie et d’habitat des millions de mal-logés de notre pays. Ce qui passe par plus de construction de logements sociaux, plus de rénovations de logements indignes, une forte mobilisation pour faire sortir de la précarité énergétique toutes celles et ceux qui souffrent du froid chez eux, par des aides au logement et un chèque énergie revalorisés…

Nous en sommes convaincus à la Fondation, c’est ensemble que nous pouvons construire une société où chacun puisse avoir un toit, s’y sentir en sécurité, s’y épanouir et construire sa vie. Et nous allons continuer à y prendre notre part. Mais cela impose nécessairement un fort engagement de la puissance publique.