Ne pas lâcher prise
Lorsqu'elle était assistante sociale Myriam Vandenabeele travaillait souvent en relation avec l'Agence inter-régionale, PACA de la Fondation. C'est donc naturellement qu'à la retraite elle s'est engagée à ses côtés en qualité de bénévole.
« Je voulais agir face à la montée de la pauvreté, la dégradation de la situation des plus faibles, les jeunes, les femmes seules et les personnes âgées notamment. Compte tenu de mes compétences en matière d'immobilier social je coordonne les actions dans le cadre du programme « SOS Taudis » et tiens une permanence téléphonique tous les mardis. Je reçois en moyenne une dizaine d'appels souvent dramatiques : menaces d'expulsion, logements précaires dans un garage, un abri de jardin, une caravane, panique face à l'augmentation des charges. Ce n'est pas rare que mes interlocuteurs me confient ne pas manger à leur faim pour payer leur loyer et éviter de se retrouver à la rue. Tant que je serai alerte, je me mobiliserai pour relayer leurs souffrances et tenter de les soulager. Nous avons tous le devoir de tendre la main aux moins bien nantis. »