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Vivre à la rue, on en meurt.

La Fondation lance aujourd’hui sa campagne d’hiver 2019. Une campagne qui dénonce la violence de la rue.

Philippe Echaroux, artiste, est le photographe qui a réalisé cette année la campagne d’hiver de la Fondation. Ancien travailleur social, l’accroche et la thématique de la campagne lui ont tout de suite parlé.

« J’ai la chance de pouvoir choisir mes projets photos et là, bien sûr, je n’ai eu aucune hésitation. Il ne s’agit pas du tout d’une publicité, c’est la réalité, le quotidien de nombreuses personnes. Il y a 10 ans, j’ai travaillé auprès de personnes qui étaient à la rue et malheureusement, 10 ans plus tard, la situation n’a pas changé.

Cette campagne est forte, très forte et impactante. C’est ce qu’il faut lorsque l’on veut toucher le grand public. Là, il ne s’agit pas de créer un besoin mais de parler des gens qui sont dans le besoin. Le fait d’avoir des portraits serrés donne vraiment le ton. Les 3 visuels parlent d’eux-mêmes et avec le slogan de la Fondation, ils permettent la prise de conscience. C’est un message fort qui passe.

Les 3 portraits montrent la diversité des situations. Bien sûr, il y en a d’autres, mais avec Gérard, Kalia et Yacine, on sait que l’exclusion a plusieurs visages. Et qu’il faut tous les prendre en compte. »

 

« Vivre à la rue, on en meurt. »

La campagne d’hiver de la Fondation est visible à partir du 18 novembre sur tout le territoire, à travers plus de 7 000 affiches horizontales en extérieur (8m2) et en intérieur, dans le métro parisien (12m2), mais également en formats verticaux, notamment en abribus (2m2) ; une déclinaison presse permettra également une large visibilité sur l’Ile de la Réunion.

Enfin, un clip est également visible ici et sur tous les supports de la Fondation.