Les éditions du partage
Chaque année depuis 12 ans, le fondateur des Editions du Partage assiste à la présentation nationale du Rapport annuel sur l’Etat du Mal-Logement. Il est l’un des nos partenaires les plus anciens. Et sa collaboration avec la Fondation est atypique : il offre aux entreprises la possibilité de soutenir la Fondation Abbé Pierre en achetant des cartes de vœux dont une partie du prix de vente lui est directement reversé.
« Mon idée est la même depuis le début de ma collaboration avec la Fondation : offrir de la qualité « éditeur » aux entreprises en soutenant la cause du mal-logement. La Fondation est proche des particuliers grâce aux dons et elle peut également se rapprocher des entreprises par le biais des cartes de vœux.
Travailler avec la Fondation reste quelque chose d’unique qui reste fortement marqué par ma rencontre avec l’abbé Pierre. J’étais très inquiet à l’idée de le rencontrer. Allait-il comprendre ma démarche ? Je me disais qu’il avait surement autre chose à faire ou à penser et que le monde entier le sollicitait déjà tant…. Je l’ai rencontré plus de deux heures avec Laurent Desmard, son secrétaire particulier. Ce furent deux heures merveilleuses ! Il a tout de suite compris ce que je voulais faire, et j’ai même eu l’impression qu’il connaissait mieux la vente par correspondance que moi ! Il a tout de suite pointé les problèmes sur lesquels il fallait que l’on réfléchisse avant de lancer le projet : les NPAI (les adresses non valides), et surtout les catalogues non lus et jetés à la poubelle. Il ne voulait pas de gâchis, il ne voulait pas que le travail de quiconque ne serve à rien.
À un moment donné, il était fatigué et il est allé se reposer. Laurent Desmard m’a dit : « C’est comme ça, il donne tout dans la bataille et après, il reprend des forces ». C’était tout à fait ça. J’ai vécu un moment extraordinaire. »
Comment le personnage de l’Abbé est-il encore perçu dans le monde de l’entreprise ?
C’est assez étonnant. Nous avons environ 300 000 entreprises qui échangent des cartes de vœux entre elles chaque année en soutenant la Fondation Abbé Pierre. Pour chacune d’elle, c’est bien la lutte contre le mal-logement qu’elles veulent défendre et elles choisissent bel et bien la Fondation en connaissance de cause. Elles sont aussi très sensibles à l’image de l’abbé Pierre, à ce qu’il représente, même si elles restent très discrètes.
Nous diffusons les cartes au profit de la Fondation jusqu’en Belgique et en Suisse. Chaque année, nous mettons en place des exclusivités. En 2002, quand nous avons commencé à travailler pour la Fondation, nous avons été les premiers à mettre en place des encarts papier dans les cartes afin que les entreprises rédigent elles-mêmes leur texte accompagnant la carte… L’année dernière, nous avons été les précurseurs du flash code sur les cartes papier qui permet de mettre en interaction le papier et le Web…
Avez-vous d’autres partenaires caritatifs ?
« Oui, nous en avons eu mais notre collaboration s’est vite arrêtée. Aujourd’hui, la Fondation est le seul partenaire caritatif des Editions du Partage et il y a vraiment un sens à cette collaboration qui est partagé par mon équipe. Je ressens également une grande sensibilité de la part des chefs d’entreprise que je rencontre, à la question du logement. C’est devenu une question centrale qui affecte vraiment tout le monde. »