La Fondation invente l’accueil de jour pour briser l’exclusion
Pour les “couche-dehors”, quelle que soit la structure accueillante, un principe était acquis depuis toujours : l’hébergement n’était possible que la nuit. Chaque matin, des hommes et des femmes se voyaient condamnés à passer la journée dehors, livrés à la rue, à la manche, à l’alcool.
En créant les Boutiques Solidarité, la Fondation s’attache à développer un accueil de jour : il s’agit de proposer des lieux où les exclus trouveront à la fois de la chaleur humaine et un soutien social. Cette démarche doit permettre, en retissant le lien social perdu, de renverser le processus d’exclusion et de favoriser une relance du projet de vie.
En ayant accès à des ateliers d’insertion où il est guidé dans sa recherche d’un logement, d’un emploi, et dans ses démarches administratives, l’accueilli peut retrouver « l’accès tant à ses droits qu’à ses devoirs de citoyen ».
" L’accès tant à ses droits qu’à ses devoirs de citoyen "
Les personnes accueillies trouvent également des ateliers d’épanouissement personnel : photographie, football, café “philo”... Enfin, compte tenu de l’aggravation de la santé de trop nombreux sans-abris, les Boutiques Solidarité mettent à leur disposition des permanences médicales. Il est important de comprendre que la vocation des Boutiques n’est pas d’offrir une sorte de remède miracle à la misère, mais de fournir les moyens nécessaires à accompagner les exclus dans un processus progressif de réinsertion.