Une femme engagée au côté de l’abbé Pierre
30/07/2013
L'Abbé et sa secrétaire, Lucie Coutaz, accueillent sans relâche dès 1950 dans la maison qui devient vite un lieu de rencontres où l'on séjourne le temps nécessaire, selon ses besoins.
La "mère Coutaz" est là, avec sa machine à écrire et "le petit gars avec sa soutane", comme on appelle l'Abbé à cette époque, gère les arrivées quotidiennes.
Voulant agir toujours plus pour aider encore plus de personnes démunies, l’abbé Pierre s’est séparé petit à petit des tâches administratives, en les laissant à une personne qu’il considérait plus compétente que lui dans ce domaine et à laquelle il faisait entièrement confiance.
Ce fût donc Mademoiselle Coutaz qui fût choisie pour cette mission. Temporaire au début, cette mission deviendra avec le temps une tâche journalière. L’abbé Pierre trouva en Lucie Coutaz la collaboratrice efficace qui assura au jour le jour la réalisation de ses projets
D’abord louée, la maison fut un jour à vendre. L’ Abbé chercha partout de l’argent pour aller signer la promesse de vente. La veille de la signature, il n’avait toujours pas l’argent nécessaire. Dans l’après-midi, une moto pétarade dans la cour. Le motocycliste demande où se trouve le bureau de l’abbé, y monte en toute hâte et dépose un paquet enveloppé dans du journal.
Le soir, l’abbé Pierre ouvre le paquet et trouve la somme qui lui manquait. Le jour de l’achat, même manque d’argent, même moto et même somme d’argent. Lucie Coutaz dit alors à l’Abbé :
« Mon Père, le bon Dieu a motorisé ses anges ! »